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1.
Infectious Diseases Now ; 51(5, Supplement):S145, 2021.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1336513

ABSTRACT

Introduction Les confinements mis en place au cours de l’année 2020 dans le cadre de la crise sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19, ont entraîné une diminution conséquente des recours aux consultations et des actes médicaux. Quel en a été l’impact sur le dépistage et les nouveaux cas d’infections par le VIH dans notre centre ? Matériels et méthodes Les données ont été recueillies à partir des Déclarations Obligatoires d’infection par le VIH faites par le laboratoire de virologie d’un hôpital du Nord de Paris et à partir de la base NADIS® du 01/01/2019 au 31/12/2020. Le nombre de demandes de dépistage du VIH, l’incidence annuelle, semestrielle, ainsi que les caractéristiques des patients ont été comparés entre 2019 et 2020. Résultats Le nombre total de dépistages VIH était égal à 6539 en 2019 versus (vs) 5141 en 2020, soit une réduction de 21 %. Les prescriptions au CeGIDD représentent la plus forte diminution (34 %) sur notre site, passant de 4351 en 2019 à 2882 en 2020. Le nombre total de nouveaux patients diagnostiqués VIH positifs était de 212 en 2019 et 103 en 2020, soit une réduction de 52 %. Le pourcentage de patients séropositifs sur le nombre total de dépistages était de 212/6539 (3,24 %) en 2019 vs 103/5141 (2,0 %) en 2020 (p<0,001). L’analyse par semestre montre que le pourcentage de patients nouvellement diagnostiqués au cours du premier semestre était de 127/212 (60 %) en 2019 vs 48/103 (47 %) en 2020 (p<0,05). Les caractéristiques de ces patients n’étaient pas significativement différentes entre les 2 années: sexe ratio homme/femme de 2,48 en 2019 vs 2,16 en 2020, âge médian de 36 ans [17-73] en 2019 vs 35 ans [21-81] en 2020, pourcentage de patients avec des CD4<500 mm3 de 75 % (159/212) en 2019 vs 73 % (75/103) en 2020, délai de mise sous traitement inférieur à 1 semaine de 17 % (37/212) en 2019 vs 22 % (23/103) en 2020, transmission HSH de 44 % (93/212) en 2019 vs 49 % (50/103) en 2020. Conclusion Dans notre centre, l’accès au dépistage de l’infection VIH a été considérablement réduit au cours de l’année 2020 du fait de la pandémie de la COVID-19. Cette réduction a été plus marquée au premier semestre en rapport avec la sévérité du premier confinement et s’est principalement faite aux dépens du dépistage réalisé en CeGGID, traduisant une limitation de l’offre de soins hors COVID-19 et/ou une diminution de l’exposition au VIH dans la population générale. Ces résultats ne doivent pas être interprétés comme une diminution de l’épidémie du VIH mais comme une sous-estimation liée à un manque d’informations. Des actions de dépistage doivent être déployées afin de limiter les diagnostics tardifs.

2.
Clinical Microbiology & Infection ; 12:08, 2020.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1208893

ABSTRACT

OBJECTIVES: Molecular assays on nasopharyngeal swabs remain the cornerstone of COVID-19 diagnostic. The high technicalities of nasopharyngeal sampling and molecular assays, as well as scarce resources of reagents, limit our testing capabilities. Several strategies failed, to date, to fully alleviate this testing process (e.g. saliva sampling or antigen testing on nasopharyngeal samples). We assessed the clinical performances of SARS-CoV-2 nucleocapsid antigen (N-antigen) ELISA detection in serum or plasma using the COVID-19 Quantigene R (AAZ, France) assay. METHODS: Performances were determined on 63 sera from 63 non-COVID patients and 227 serum samples (165 patients) from the French COVID and CoV-CONTACT cohorts with RT-PCR confirmed SARS-CoV-2 infection, including 142 serum (114 patients) obtained within 14 days after symptoms' onset. RESULTS: Specificity was 98.4% (95% confidence interval [CI], 95.3 to 100). Sensitivity was 79.3% overall (180/227, 95% CI, 74.0 to 84.6) and 93.0% (132/142, 95% CI, 88.7 to 97.2) within 14 days after symptoms onset. 91 included patients had a sera and nasopharyngeal swabs collected in the same 24 hours. Among those with high nasopharyngeal viral loads, i.e. Ct value below 30 and 33, only 1/50 and 4/67 tested negative for N-antigenemia, respectively. Among those with a negative nasopharyngeal RT-PCR, 8/12 presented positive N-antigenemia;the lower respiratory tract was explored for 6 of these 8 patients, showing positive RT-PCR in 5 cases. CONCLUSION: This is the first evaluation of a commercially available serum N-antigen detection assay. It presents a robust specificity and sensitivity within the first 14 days after symptoms onset. This approach provides a valuable new option for COVID-19 diagnosis, only requiring a blood draw and easily scalable in all clinical laboratories.

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